L'orateur — Nos peuples ont salué le safran assis sur une rize à côté d'une rize.
Les boulevards ont marché en zones synthétiques crachant les baigneuses ensoleillées comme une offrande stoïque.
Pas à pas et livre à livre l'étroit respir s'est anémié étreint d'un châle verdâtre.
Peuples en un je marche.
J'attends la clé verdâtre.
J'attends l'amulette qui prie.
À côté des murs olympiens et ravinés où le mendiant roux et la charité d'églantine baignent dans la tristesse splendide, le vide vitreux longe l'insoupçonné.
Le peuple en caravane sent l'entrecroisement voisin, le trépignement muet, vertical et monotone.
Le saut comme une bouche qui bâille.
À côté il longe.
À côté le mythe d'une ouate assourdie écarte gentement, éclipse d'une oscillation feutrée et immobile l'ondulation perceptible.
Tandis que la morne rigidité mange l'apôtre sans idiome perçu, les dents des peuples montrent leur blancheur altérée.
Les peuples aux aguets sentent leur compagnon invisible et dans la longitude l'impatience, la pressante tigrerie qui s'effile.
O le calme mouvement et la chair immatérielle frôlée.
Et l'alchimie verdâtre pour nouer dans le sucre hermaphrodite le baiser aigre de délivrance.
Peuples en un je rêve.
Mon errement aérien furette opiniâtrement la science de l'alliance. La magie des mondes morts qui se résignent aux mondes vivants.
La science et le climat de l'interchange.
J'accompagne le silence et la nuit et sur l'oreille de mon compagnon furtif ma lèvre paralysée emprisonne les mots de conviction.
La pesée de l'alliage fondu double trébuche perturbée.
Je côtoie l'amour.
Nullement nullement.
Nullement l'amour n'attend ma chaleur et ma complétion. L'enchevêtrement des obstacles en globe incarne se taire.
Le peuple grince et sue de la vapeur comme une poulie.
Rideau
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