mercredi 5 mars 2008

Le cornet à dés du curé

Le dé vert (égaré par son maître dans le retroussis du pantalon du régisseur d'un théâtre de burlesque)

Le préfet du paravent échappe la soude des saveurs humuilantes.
Un accroc, Sébastien, c'en est un.

Quel est ce parfum doré, paragraphe ou aile ou tourette d'un flétan, qui circule comme un bicycle sans manches ou un alcoolique sans bretelles? Bretelle ou jarretière, cela va de soi. Bretelle bleue avec bas serin. Le bas de la jarretière, cela va de soi. Ou le manche d'un couteau effilé farci de plumes d'autruche, de cendre de cormoran, de moiré d'albatros. Je marcherai dans la tiédeur du marron, c'est-à-dire le trottoir de juillet, l'aube des grimaces enjouées, la tête sur l'oreiller de dentelle, entre la cuisse mobile et la pomponnette d'arlequin, cybilline et massandrée, je regarderai dans le saupoudrement salamandasque tomber les bouts de cigarettes et les jours des jupons. Clarté intime et fraîcheur phosphorescente. Je découtinerai le sachet, ramassant dans l'arome alangui des ombelles le sacerdoce du trèfle et la clé d'or du beauharnais.

Je marcherai alerte et figuratif dans les plates-bandes de béton, explorateur du trottoir, angoissé fourrageur de ma rue quotidienne.

Halte ou Stop ou fer blanc à conserves. L'ingrédient boîte à café tordue de force hors la poubelle de giroflée. Charmante poubelle, poubelle éthérée, poubelle aux ailes de muguet, poubelle étirée dans le long, contractée dans l'arabesquiste. Je marche à côté d'une poubelle que je tiens par la main, une poubelle si transparente j'inquiète mon ami par son énigme fraternelle je tiens et j'agrippe, accrochez-vous, la lune au rasoir tête, je tiens et je marche, effleurant de semelle pluvieuse les rosées de lumière, silence, oraison mutée, le silence grince dans la poubelle où le chimiste a fait le vide.

Le néant a mis ses chaussures neuves, les semelles huilées craquent, les poulies grincent.

Tandis que les éboulis farcissent les cauchemars candides.

Eux, les cauchemars, les candides, les potelés, ils se contentent d'un pied de caoutchouc semplant piler dans un dodu biscuit de chocolat.

Non, que non, les drames s'alimentent d'une tension plus compacte qu'ils déglutitionnent âprement.

Les empileurs de tension, regardez, avec des perches de lard et de violenteurs doigts de cuivre.

Cuivre salé chimérique choquement.

La poubelle dérive et les cigarettes émigrent dans un vent de sang bleu. L'aristocrate stable découpe une silhouette de marbre ou de biscuit malaxé dans la pierre sur le décor au climat de kimono qui éjacule le noir taciturne et le citron sexuel. La poussière du rose atmosphérique poudroie la chair blafarde qui branle en cadence comme du gras métaphysique, déchire de dents séniles la rigole de taffetas vert, et le blason toisonné. Le câble humoriste et sans cervelle fauche la huileuse haleine oblique. Sans cri d'Akdebar. Mais l'Empereur Joudi déchire l'apaisement du candélabre comme une truie enceinte.

Têtement violacé, et autre chant tudesque des existencess en contrebande. En grave contrebande. En contrebande attelée, faisandée et marchandée. Et pimentée d'acutuel. Egréoudouanel de la traîne princière à diamants sertie de crème fouettée, de sorbet aux cerises noisetées. Le calme des barges tartares, des injections bridées. Oeil d'amande, chuchotement de la cité, voici les yeux étirés, les yeux élontis dans la menthe, voici les yeux soudés au guimauve à la prospérité des verges, voici la lueur dépolie assermenté au rimel. La rumeur des vents du large, des puits animaux.

Dam-Dam-Drégla-guam.

Et quand se répandra la vacance des ouvriers, je chanterai, je chanterai, je chanterai.

Détente et brique fluoreuse.

Rideau

Aucun commentaire: